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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 18:19

Pas grand chose à signaler au cours de cet entraînement. Jeux de conservation traditionnels pour commencer, frappes au but, opposition à thème, sprints pour terminer. Je ressens toujours une légère gêne, mais celle-ci ne m'empêche pas de me livrer à 100%. Je monte en puissance, petit à petit, même si je n'ai pas été très bon dans le jeu. Beaucoup de ballons perdus, la plupart assez bêtement. Mais lorsque je suis concentré, mes passes sont bonnes, précises et dosées.

 

Bush décide de reconduire les mêmes 14 joueurs pour dimanche. Seul José, blessé, est remplacé par Lionel, de retour de suspension pour avoir pris un rouge au cours de la première journée. Dimanche, ce sera notre premier match à domicile, après deux déplacements. L'objectif est clair : il faut gagner, nous n'avons pas d'autre choix. Je suis confiant et impatient.

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 17:05

Ce soir, c'est soirée de ligue des champions. L'OM affronte Chelsea à la télé. En temps normal, je serais probablement rentré chez moi pour regarder cette affiche. Mais ce soir, j'ai envie de jouer au foot. J'ai envie de travailler pour gagner ma place. D'autant plus que je suis sûr qu'il y aura beaucoup moins de monde à l'entraînement...

 

En arrivant au stade, je constate que je ne me suis pas trompé. On est bien deux fois moins nombreux que d'habitude. Ce qui permet à Bush et Aldo de faire deux groupes "normaux". Cette fois, je n'attends pas d'être appelé : je me mets directement du côté du groupe A.

 

Nous commençons, comme d'habitude, avec un jeu de conservation. Pour une fois, mon équipe se fait sévèrement balader. Nous avons du mal à récupérer les ballons et lorsque nous y parvenons, nous le perdons immédiatement. Passes approximatives, mauvaises courses... Je ne brille pas non plus, perdant pas mal de ballons, mais j'en récupère tout de même quelques uns. Mais le manque de combativité de mes coéquipiers lorsque nous devons récupérer le ballon m'agace et suite à une passe ratée de Rémy qui m'était destinée, je pique un coup de sang et m'arrête. "Mais joue au lieu de crier", envoie Mamadou de l'autre bout du terrain. Qu'il vienne me le dire en face, je n'avais aucune chance de récupérer cette passe qui est passée à plus d'un mètre de moi. Rémy, j'ai du mal à le supporter. Il s'entraîne avec nous depuis la fin de l'année dernière, n'a jamais dit un mot et n'a pas l'air de vouloir changer ça.

 

Nous passons ensuite à un exercice intense : 1 vs 1, sur un petit périmètre, pendant une minute. Le but est de conserver le ballon. Uniquement du dribble, donc. Ca ne semble pas bien compliqué, mais ça l'est. Lutter pendant une minute, sans répit, pour garder ou récupérer le ballon, ça signifie qu'il faut rester sur ses appuis en permanence. Trois sessions de une minute, espacées de 2 minutes de pause, durant lesquelles je me suis fait bouffer. J'ai eu la mauvaise idée de me mettre avec Nasser, qui est le meilleur technicien de l'équipe. Quasiment impossible de lui prendre le ballon quand il l'a dans les pieds. Il m'en a fait baver. Au terme de ces trois minutes d'effort, mes cuisses brûlent.

 

Mais Bush n'en a pas fini avec nous. Exercice purement physique, un parcours qui alterne phases de sprint et phases de récupération. Pendant une quinzaine de minutes, nous nous adonnons donc aux joies de la course, appréciées de tous les footballers. Certains ont du mal à accélérer, d'autres moins. Pour ma part, ça va. Ce sont des moments extrêmement pénibles mais obligatoires. Le fait d'être en groupe m'aide considérablement. Tout seul, je ne trouve pas la motivation suffisante pour tenir.

 

Bush met un terme à notre souffrance, un peu plus tôt que prévu, à mon avis. Il ne s'attendait certainement pas à nous voir aussi épuisés. Mais les 1 vs 1 nous ont fait sacrément mal. Pour nous récompenser, Aldo et Bush profitent du fait qu'il n'y a pas énormément de monde et organisent une petite opposition, entre nous et la réserve.

 

Je suis "titularisé" au milieu, avec Socé et Nasser, dans le 4-3-3 auquel Bush semble tenir. Les oppositions entre la première et la réserve étaient une tradition, dans le passé. A la fin de la deuxième séance de la semaine, nous jouions pendant 20 ou 30 minutes, dans des conditions de match. Mais ces oppositions étaient souvent prétexte pour s'amuser, plus que travailler. Du coup, on en fait beaucoup moins. Mais aujourd'hui, elle tombe à point.

 

Notre supériorité dans le jeu est évidente. Tandis que nous essayons de construire, l'équipe de la réserve abuse des longs ballons. Ainsi, notre défense se régale à tout intercepter et à relancer proprement. Mais nous peinons à nous créer des situations de but. Nasser veut que tous les ballons passent par lui et il s'agace lorsqu'il ne les reçoit pas. Et lorsqu'il se retrouve balle au pied, il ne joue pas dans le bon tempo, tarde à lâcher le ballon. Du coup, je me retrouve un peu perdu, au milieu. Je n'ai rien à récupérer puisque les ballons sont longs et aériens et je n'ai que peu de ballons à jouer puisque Nasser "se charge" de tout. Du coup, je décide de monter d'un cran et faire un pressing un peu plus haut. Solution payante puisque j'arrive à anticiper une passe du dernier défenseur en plein rond central. Je récupère et pars seul au but. Je résiste au retour de Camal et bat le gardien d'un tir placé du gauche. Un joli but, puisque j'ai récupéré le ballon et traversé la moitié du terrain pour aller marquer. Bush m'envoie ensuite en attaque, sur l'aile gauche. Je lui fais "non", mais il insiste pour me mettre devant. Et sur une passe en profondeur de Nasser, je me présente seul face au gardien et place le ballon du gauche dans le petit filet. Chiottes, je marque des points pour jouer en attaque !

 

Mais l'évènement de ce match, c'est mon altercation avec un des pauvres gars de l'équipe. Un jeune, 20 ans tout au plus. Défenseur musclé à la maîtrise technique plus qu'approximative. Le genre de joueurs qui représente un danger public. Il a commis sur moi un véritable attentat. On arrive tous les deux sur le ballon à pleine vitesse : mais je pousse le cuir avant lui, ce qui met mon pied sur la trajectoire de ses crampons.

 

Je tombe, emporté par mon élan et lâche un joli cri de footballer. Il aurait pu me casser la cheville mais il y a plus de peur que de mal. Je n'ai même absolument pas eu mal.

 

"Vas-y, j't'ai pas touché"

 

Incroyable. Je me relève brusquement et marche rapidement vers lui. "tu m'as pas touché ?" "nan, j't'ai pas touché". Je pète un câble devant tant de mauvaise foi. Les autres joueurs nous séparent avant que l'on en vienne tout à fait aux mains. Ce merdeux continue de marmonner ensuite qu'il ne m'a pas touché, tandis que je me remets dans le jeu. Cinq minutes plus tard, je retourne vers lui pour lui serrer la main mais celui-ci refuse. Dans ces cas là, face à des individus de ce genre, il n'y a rien à faire. Le pire de tout, c'est que certains de mes "amis"  de la réserve, comment Steeve et Idrissa, viennent me dire que je suis en tort. Et ça, c'est vraiment blessant.

 

C'est l'évènement de la fin de l'entraînement. Mon "agresseur" se fait chambrer par ses potes et continue de bouder. Moi, je rigole. Nous l'emportons 3-1 et j'ai mis deux jolis buts.

 

"Jépatouchéo"

 


 

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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 13:50

La voilà, ma première apparition en équipe première, pour la deuxième journée du championnat. Il y a deux semaines, pendant que je perdais lamentablement en réserve, l'équipe première faisait match nul, 1-1, à l'extérieur. Un mauvais résultat, comparé au niveau des adversaires, que l'on bat généralement chaque année.

 

Le calendrier a fait que nous nous déplaçons à nouveau, pour la deuxième journée consécutive. Et cette fois, l'adversaire est de taille, puisque ce n'est autre que l'équipe 3 du PFC, qui est le deuxième club de la capitale après le PSG. Il y a de fortes chances que certains des joueurs adverses aient déjà évolué en CFA 2, ou plus haut. Ce qui est sûr, c'est qu'ils ont tous un jour espéré devenir professionnels.

 

Pour ma part, le samedi soir fût agité. Un peu trop d'alcool et d'autres choses ont fait que mon réveil fut difficile et que je me retrouve, en ce début d'après-midi, avec deux de tension. Ce n'est pas idéal. Ce qui l'est, en revanche, c'est que nous nous rendons à la porte de Montreuil à 14 joueurs, avec un bel effectif. Il n'y a pas de bouche-trou, de joueur médiocre qui ait été appelé juste pour compléter le nombre : Bush a eu l'embarras du choix.

 

Il annonce la compo dans les vestiaires : un 4-3-3, comme l'équipe de France, ou comme l'OM. Dans les cages, Cédric, un tout petit mec, dont le visage semble ravagé par le pastis. Un habitué des bourdes mais aussi des miracles. En défense, Bush lui-même ainsi que Mehdi. Habitué à l'équipe réserve depuis des années, il revendique chaque année sa place en première. Pour la première fois, il y a droit. Un choix que j'ai du mal à partager. Dans les couloirs, des valeurs sûres : Abdel à droite et Christopher à gauche. En numéro 6, sentinelle devant la défensé, José. Un nouveau, petit, vif et costaud. Ne semble pas mauvais. Deux milieux relayeurs devant lui : mon petit protégé, Socé, et un autre nouveau, Christophe. Et devant, Nico sur l'aile gauche, Cyril sur l'aile droite et Amedi dans l'axe.

 

Pas trop mal, comme équipe, malgré quelques points faibles. Mehdi n'a clairement pas le niveau à mon goût, tandis que Socé est un attaquant, pas un milieu. Pour ce qui est des nouveaux, Christophe semble OK mais Cyril ne m'a pas fait une superbe impression au dernier entraînement. Moussa est laissé sur le banc à son profit... Mamadou, qui était avec moi lors du premier match en réserve, complète la touche. Vu le profil de mes deux coéquipiers sur le banc, Bush a besoin de moi au milieu et ça, c'est la première bonne chose.

 

Dans le vestiaire, l'ambiance est détendue. Ca plaisante, ça rigole... Plutôt agréable. "Tu vas rentrer et tu vas marquer", me dit Abdel. Abdel, ça a toujours été un peu mon grand frère dans ce club. Il m'a encouragé dès mon arrivée en équipe senior et on se retrouve chaque année dans la même équipe.

 

Pendant que les titulaires s'échauffent, nous nous occupons du gardien. Je veille à ne pas frapper trop brusquement avec ma jambe droite, puis décide de ne tirer que du gauche. Je me découvre une jolie frappe, alors que c'est mon pied faible. Le gardien, quant à lui, semble découvrir l'usage de ses mains...

 

C'est sous une pluie soutenue que le coup d'envoi est donné. Face à nous, onze gars qui semblent physiques, puissants, costauds... Le duel promet d'être rude.

 

D'entrée de jeu, ils nous étouffent. Au bout de quelques secondes, leur grand numéro 9 parvient à se faufiler à travers notre défense pour se présenter seul face au gardien, mais son tir du gauche passe à côté. C'est bien ça : ils sont forts et rapides, mais techniquement, ils ne doivent pas être géniaux. Mais quelques minutes plus tard, ils arrivent encore à passer pour se retrouver à trois face à notre gardien. Cette fois, ça termine au fond. Moins de 5 minutes de jeu et nous voilà déjà menés. Sur le banc, on commence déjà à redouter la branlée. Mehdi est en clairement dépassé et Abdel ne semble pas dans le match. Ils se font passer à chaque fois et manquent quasi toutes leurs relances. A vrai dire, c'est portes ouvertes dans notre défense. Alors qu'on avait réussi à relever quelque peu la tête, sans se créer de véritable occasion, nous encaissons un second but. Sur les rares ballons que nous pouvons exploiter, Nico la joue trop perso. Les dernières passes n'arrivent pas et Amedi ne peut que ronger son frein, isolé à la pointe de l'attaque. Après le second but, Bush nous envoie nous échauffer, Mamadou et moi. José, le numéro 6, semble blessé. J'accélère, pensant que c'est moi qui vais rentrer. Mais Bush fait entrer Mamadou et réorganise le milieu : nous passons à 4 milieux à plat, avec Mamadou et Cyril sur les côtés et Christophe / Socé dans l'axe. Une réorganisation qui fait du bien, nous parvenons à mieux bloquer leurs côtés.

 

La mi-temps est sifflée sur le score de 2-0.

 

Dans les vestiaires, c'est le silence. Seule la voix de Bush résonne. Plutôt fort. Les adversaires ne sont pas si terribles que ça. Il faut relever la tête.

 

En seconde période, ça va clairement mieux. Le PFC ne se crée plus d'occasions et nous parvenons tant bien que mal à créer un peu de jeu. Au bout d'une dizaine de minutes, Moussa fait son entrée, à la place de Nico. Sur l'action qui suit, Bush réduit le score de la tête, suite à un coup-franc de Christophe. Il est partout, décidemment. A 2-1, les choses deviennent intéressantes. Il y a clairement un coup à jouer.

 

C'est à 20/25 minutes de la fin que je rentre, en lieu et place de Socé, comme je le pensais. En numéro 6, donc, dans la même configuration que l'an dernier. A mon entrée, Cyril me demande si on peut échanger nos positions. "Nan, nan, c'est mon poste". Il est fou lui.

 

Mon adversaire direct me fixe avec insistance au moment de mon entrée en jeu. Je ne prête pas attention et me concentre sur le jeu. La lutte est âpre, intense. Au bout de cinq minutes, je suis totalement essoufflé. On appelle ça le "premier souffle", je crois. Il faut attendre que ça passe. Je rentre dans tous les duels, récupère des ballons, assure mes transmissions. Je fais une bonne rentrée, pas décisive, encore, mais bonne. Ma blessure tient le coup. Je ne ressens aucune gêne et me livre au maximum, ou presque. Il manque parfois ce petit plus de rage qui m'aurait permis de gagner tous mes duels. Mais je manque clairement de fraicheur physique et le combat est dur.

 

Nous enchaînons les occasions de but : Moussa, frappe à côté, Moussa encore, qui manque de justesse son centre en retrait, Christophe, qui frappe à côté alors qu'il était seul, Cyril, dont le lobe passe au dessus... A plusieurs reprises, nous aurions pu égaliser. Mais sur un contre, c'est les adversaires qui parviennent à inscrire un troisième but et à sceller ainsi l'issue de la rencontre. L'arbitre siffle la fin du match sur ce but.

 

PFC C 3 - 1 COC


Nous n'avons pas à rougir de cette défaite. Nous nous sommes battus jusqu'à la dernière minute face à une équipe qui était loin d'être mauvaise. La deuxième mi-temps, avant et après mon entrée, a été de belle facture. Avec un peu plus de réussite, nous aurions obtenu un résultat. Il y a de quoi avoir des regrets, c'est sûr. Mais je suis satisfait et confiant. Nous n'avons que quelques détails à corriger pour arriver à une équipe qui tienne bien la route. J'ai hâte d'être à la semaine prochaine. Nous jouerons enfin à domicile et, avec ce que j'ai montré en 25 minutes et deux entraînements de plus dans les jambes, j'espère que serai titulaire dans l'entrejeu.

 

Le classement et les résultats

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 11:23

Aujourd'hui, rebelote. Plus de 40 joueurs. De quoi faire 4 équipes complètes ! Comment préparer un match dans ces conditions ? A la limite, Bush fait son entraînement avec des joueurs qui jouent avec lui. Mais Aldo, lui, se coltine tous les mecs qui sont là un peu par hasard et qui ne seront certainement plus là dans un mois.

 

Cette fois-ci encore, je vais spontanément du côté du terrain occupé par le groupe d'Aldo. Mais là, c'est volontaire. Si je dois rejoindre le "vrai" groupe, je veux qu'il vienne me chercher. Et c'est ce qui s'est passé. Bush m'a appelé pour rejoindre mes petits camarades. Ken, en revanche, est laissé de l'autre côté.

 

La séance se déroule exactement comme la précédente que j'avais fait avec lui : d'abord un jeu de conservation du ballon, ensuite un atelier de sprints, puis une mise en place avec passes longues, passes courtes, duels et frappes au but (au cours duquel j'ai à nouveau enchaîné les petits ponts et les frappes dans la lucarne, cf jeudi 9 septembre) et une opposition pour finir. J'ai pas été génial au cours de celle-ci. Mais là encore, nous étions à 9 contre 9 sur un demi-terrain et il était quasi-impossible de s'exprimer.

 

Toujours pas de réelle douleur au niveau de mon adducteur, mais une gêne, plus ou moins... gênante. Je me suis également pas mal énervé en fin de séance. J'étais assez frustré par ma performance au cours de l'opposition. J'ai encore du boulot, physiquement. J'ai beaucoup de retard sur mes partenaires : moins de vivacité, moins de lucidité...

 

A la fin de la séance, je file directement aux vestiaires. Quand Bush vient nous voir pour convoquer les joueurs qui joueront avec lui, je suis surpris de faire partie de la liste. Je retrouve donc l'équipe première, un peu plus vite que prévu, étant donné mes absences dues à mes ennuis musculaires. Je me demande quel poste il me réserve. J'espère que ce ne sera pas le banc... malheureusement, je le crains un peu. On verra bien !

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 11:21

Après un peu plus d'une semaine de repos, je retourne à l'entraînement, en espérant que les pépins physiques du début de saison sont définitivement derrière moi.

 

Arrivé au stade, je constate qu'il y a foule. Pas mal de monde dans les vestiaires et en dehors. Et encore, pas tout le monde n'est là à l'heure. A 20h15, nous sommes plus de 40 sur le terrain. Du jamais vu. Depuis que je suis au club, je n'avais jamais vu autant de mon à l'entraînement. D'où sortent tous ces gars ?

 

Après un petit échauffement avec Ken, Selim et Nasser, je me rends compte que Bush a déjà commencé son entraînement... Avec lui, tous les qui ont joué la semaine dernière, réserve et première confondues... Ken, Selim et moi en moins... En gros, Bush a les vrais joueurs et tout le reste est avec Aldo. Un groupe de 27 lofteurs, dont Ken et moi faisons partie... Je ne comprends pas pourquoi je suis mis de côté ainsi et mon amour propre en prend un gros coup. Ken a du mal à digérer ça aussi, d'autant plus que notre séance s'annonce compliquée... Il est difficile de travailler dans ces conditions.

Aldo nous envoie nous faire quelque tours de terrain pour nous échauffer. Tout le monde se met à courir, tandis que Ken et moi restons là à regarder l'équipe première... Je fais remarquer à Aldo le nombre élevé de joueurs dans notre groupe... "Qu'est-ce que tu veux qu'j'te dise ? Si t'es pas content, t'as qu'à rentrer chez toi". Vexé, je me mets à courir. Après tout, il a raison. Je ferme ma gueule et je joue. "Ben alors, vous boudez?" nous dit Carl, à Ken et moi, en rigolant. Avec son carton rouge de dimanche dernier, il ne jouera pas cette semaine et s'entraîne aussi avec les lofteurs.

 

L'entraînement commence avec quelques exercices physiques. Divisés en 4 groupes, nous enchaînons les ateliers : vitesse, coordination, agilité, puissance. Une surprise agréable, à vrai dire. Ce n'est pas dans les habitudes d'Aldo de nous proposer ce genre de choses. Après une demi-heure, nous retournons aux choses habituelles avec la réserve : les matchs. 3 équipes de 9 joueurs. Deux équipes s'affrontent, le vainqueur reste sur le terrain.

 

C'est bordélique (9 contre 9 sur un demi-terrain, c'est trop) et vraiment désorganisé. Je passe sur les détails. Mon équipe est bien entendu celle qui a gagné le plus de matchs. Je n'ai ni bien joué, ni mal joué.

 

Rien à signaler, dans l'ensemble. Ma blessure n'est plus une douleur, mais une gêne. Je ne sais pas si c'est réel ou si c'est dans ma tête, mais je crois sentir quelque chose qui m'empêche vraiment de me donner à fond. 8 jours de repos pour rien. Il en faut 15 minimum, un point c'est tout. Je risque de me trimballer ça jusqu'à la trêve hivernale.

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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 11:54

Le jour que j'attendais depuis longtemps est enfin arrivé. Le premier match officiel de la saison. Bon, les choses ont fait que je ne suis pas avec l'équipe première, mais cela n'a pas d'importance. Je suis excité, motivé, impatient mais aussi anormalement stressé.

 

Au cours de la journée de vendredi, mon adducteur m'a fait extrêmement mal. Résultat, je me suis préservé tout le week-end, en continuant mon traitement au Lumbalgine. Samedi soir, pas de pump-it up. Coucher tôt pour une bonne nuit de sommeil. Il faut savoir que cela n'a aucun impact sur mon jeu. Il m'est arrivé de sortir de gros match avec une gueule de bois pas possible. Mais bon, avec un muscle amoindris, il valait mieux ne pas passer la nuit dehors.

 

Sur le chemin vers C., je sentais le stress au fond de mes entrailles. Cela m'arrive rarement. Mais là, il y avait trop d'inconnues pour être serein : quelle équipe, quels joueurs, quelle composition... Arrivé au stade, première surprise : Aldo n'est pas là; il est avec l'équipe première qui joue à 13h et... qui n'a pas de gardien de but. Du coup, c'est lui qui s'y colle. J'apprends également que Bush est sur le terrain, lui aussi : il y a donc seulement 9 véritables joueurs avec la A. Quant à nous, nous sommes juste 11, également. Tout le reste des joueurs n'a pas de licence et ne peut donc pas jouer.

 

Mais les surprises ne s'arrêtent pas là : personne n'a prévenu notre gardien qu'il avait sa licence et pouvait jouer. Fort heureusement, il était là une heure avant le coup d'envoi et à pu aller chercher ses affaires pour être prêt à débuter le match. De plus, un de nos joueurs n'a pas sa licence. Nous n'avons d'autre choix que de demander à l'arbitre et aux adversaires s'ils acceptent de le laisser jouer avec seulement le formulaire de demande de licence. De quoi leur permettre de poser une réclamation et de gagner le match sur tapis vert.

 

Bref, nous nous retrouvons à 11 dans le vestiaire, sans entraîneur. Aldo avait préalablement communiqué sa compo à l'un de nous : nous évoluerons en 3-4-3, avec un libéro (Steeve), deux stoppeurs (Carl et Rani), deux milieux défensifs (François et Camal), deux ailiers (Ken à droite, Selim à gauche) et trois attaquants : Gaye sur l'aile gauche, Mamadou à droite et moi dans l'axe.

 

 Je ne suis pas enthousiaste à l'idée de me retrouver à la pointe de l'attaque. Mes qualités ont évolué et je suis bien plus à l'aise au milieu de terrain. Mais, il y a deux saisons, je me suis retrouvé meilleur buteur de la réserve, sous la direction d'Aldo. Il préfère me voir jouer à ce poste, donc. De plus, Camal et François ne peuvent pas vraiment évoluer ailleurs et ça pose donc un petit problème de composition. Nous n'avons pas trop le choix et sommes obligés de faire avec les moyens du bord. Et puis, secrètement, l'idée d'être là pour marquer des buts n'est pas pour me déplaire.

 

Mais cette tactique n'est pas la plus adéquate pour une équipe qui ne se connaît pas vraiment. Pas sûr que tout le monde sache exactement ce qu'il a à faire, qui plus est sans entraîneur pour délivrer ses consignes. Bref, autant dire qu'à 11 joueurs, sans remplaçants, avec ma blessure, à un poste auquel je ne suis plus habitué, ma confiance n'est pas au top.

 

Du côté des adversaires, je retrouve une vieille connaissance. Ambrosio, qui avait joué chez nous il y a quatre ou cinq ans. Ca fait toujours plaisir de retrouver et affronter d'anciens coéquipiers.

 

Le coup d'envoi est donné à 15h30, sous un joli ciel bleu parsemé de nuages, assez pour éviter une température caniculaire : les conditions sont optimales pour jouer au foot.

 

Mais les cinq premières minutes sont difficiles pour nous. Nous ne touchons pas le ballon, nos adversaires nous baladent sans toutefois parvenir à s'approcher de notre but. Nous avons un peu de mal à nous mettre en place, du fait de notre tactique particulière. Mais alors que nous parvenions à sortir un peu la tête de l'eau et à garder le ballon un peu plus, nous encaissons un but venu de nulle part. Sur un coup franc très lointain, notre gardien se troue complètement en laissant passer le ballon entre ses mains... Alors que le joueur adverse n'a absolument pas cherché à marquer, nous voilà menés 0-1.

 

Le jeu s'équilibre ensuite. Je ne touche que peu de ballons, souvent dos au but, avec les deux défenseurs centraux derrière moi. Je joue souvent en retrait, permettant par deux fois à François de placer deux belles frappes bien captées par le gardien. En dehors de ces quelques frappes en dehors de la surface, nous abusons du jeu long vers les attaquants. Pour ma part, je ne gagne aucun duel aérien et commence à m'agacer de ces longs ballons. Résultat, la pause est sifflée sur le score de 0-1 et je n'ai pas frappé une seule fois au but.

 

A la mi-temps, ça gronde dans notre vestiaire. Aldo, arrivé dix minutes avant, se fait limite insulter par Steeve, qui lui reproche de nous avoir abandonné, trahi, etc. Aldo s'énerve à son tour et nous commençons à perdre du temps à régler nos comptes, face à des problèmes inexistants, au lieu de nous concentrer sur ce match que nous pouvons gagner facilement, avec un peu plus de concentration et de rigueur. Pendant que ça hurle, après avoir essayé en vain de calmer les esprits, je discute tactique et placement avec Camal et François, pour essayer de leur permettre de prendre le contrôle du milieu de terrain. Pendant ce temps, Selim est parti chez lui, chercher des lentilles de vue... il a perdu les siennes sur la pelouse au cours de la première période.

 

Nous retournons sur la pelouse à 10, sans avoir réellement discuté du match. Pas comme je l'aurai souhaité, en tous cas. Cependant, on note une amélioration de notre jeu. Un peu plus de mordant dans les duels; Selim nous rejoint rapidement après le coup d'envoi et nous partons à l'attaque. Et après une grosse percée à coups de contres favorables, celui-ci obtient un coup franc idéalement placé à l'entrée de la surface. Steeve pose le ballon... et envoi une frappe enroulée en pleine lucarne. Le gardien ne peut absolument rien, nous avons refait notre retard et nous avons désormais la supériorité mentale !

Nous nous ruons à l'attaque, sans parvenir à nous créer des occasions franches. J'arrive à mettre Gaye et Mamadou en position de frappe, avec quelques bonnes passes, mais nous ne faisons pas toujours les bons choix. Comme sur cette action, où j'arrive à dribbler mon défenseur avant de chercher à donner à un partenaire, un peu à l'aveuglette, alors que j'avais un angle idéal pour tirer. Nous ne concrétisons donc pas notre domination, mais nous avons l'emprise sur le jeu.

 

Mais dans ce club, on parvient toujours à se saborder tous seuls. Sur un contre et une frappe anodine en dehors de la surface, notre gardien se troue magistralement et dévie ce ballon facile à attraper dans nos propres filets. Deuxième but offert à l'adversaire. A ce moment là, j'abandonne. Il est impossible de se relever dans une telle situation. Nous étions bien repartis mais nous trouvons quand même le moyen d'être menés.

 

La suite n'est qu'une parodie. Carl pète un plomb et se jette sur un adversaire pour l'étrangler. Il ne récolte qu'un carton jaune. Quelques minutes plus tard, il tacle violemment le même mec alors que celui-ci n'avait pas le ballon. Drôle à voir mais notre capitaine se fait exclure. Pendant ce temps, Steeve décide de déserter son poste de libéro pour venir jouer en attaque. Et moi, sur un superbe centre de Mamadou, je tente une reprise acrobatique ridicule au lieu de jouer le ballon "normalement" et marquer.

 

Les adversaires inscrivent deux buts supplémentaires et mettent fin aux débats. Nous rentrons aux vestiaires la tête basse.

 

COC B 1 - 4 TFC

 

Sur le chemin du retour, je ressens énormément de regrets. J'avais tellement hâte de jouer... mais j'avais oublié que parfois, chez les amateurs, on pouvait vivre des dimanches comme ça, où il n'est tout simplement pas possible passer une bonne après midi. Pourtant, nous avions réussi à surmonter l'adversité et à nous mettre en position de gagner le match. Mais notre gardien en a décidé autrement. C'était tout simplement du jamais vu. Impossible de ne pas en vouloir à ce mec.

 

Pour ma part, je n'étais pas vraiment  à l'aise non plus. Majoritairement à cause de ma blessure. Celle-ci ne s'est pas réveillée et je n'ai pas senti de douleur. Mais j'avais peur. Peur de sauter, d'accélérer, bref, peur de me donner à fond. Un match moyen. C'est décidé, la semaine prochaine sera une semaine sans foot, pour mieux revenir la semaine suivante.

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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 23:44

C'est le dernier entraînement avant le coup d'envoi du championnat dimanche prochain. Déterminant et crucial. Mais mon unique objectif est de me préserver. Enfin, pas tout à fait. Je n'ai pas l'intention de jouer avec le frein à main, mais seul mon adducteur me préoccupe. Si je ne ressens aucune douleur au cours de l'heure et demie de séance, cela voudra dire que c'est reparti pour moi et que je n'aurai plus à me soucier de cette petite blessure.

 

J'arrive avec un peu d'avance, après une heure et demie de trajet, directement du boulot. Inhabituellement bien habillé, donc. Je me change rapidement et file sur le terrain, pour faire quelques tours de terrain, le temps que les autres arrivent. Il fait bien plus froid que dimanche dernier et l'échauffement est donc d'autant plus important. Après quelques minutes, je rejoins les autres pour continuer mon échauffement avec un ballon, sous la pluie mais dans la bonne humeur.

 

Une fois tout le monde rassemblé, les deux entraîneurs se partagent le terrain. Spontanément, je file avec Aldo et le groupe de la réserve. Mais Bush m'appelle pour rejoindre l'effectif de l'équipe première. D'autres joueurs font le chemin inverse et cette fois, nous avons deux groupes équilibrés en quantité. Je constate que Moussa est déjà là. Il plaisante, en sous-entendant qu'il m'a pistonné pour intégrer le groupe. Lui et moi sommes les deux seuls "retardataires" à rejoindre l'effectif A.

 

Beaucoup de nouvelles têtes, si bien que j'ai l'impression d'être nouveau ! En tous cas, je me dois de montrer que j'ai ma place ici. Malheureusement, ça ne commence pas très bien. Nous commençons par une conservation de balle sur un demi-terrain et je constate mon retard en termes de préparation physique. Les autres sont plus vifs, plus percutants et je m'essouffle très vite. Ca joue bien plus vite qu'avec la réserve et les duels sont plus difficiles à gagner. Je perds pas mal de ballons et n'en récupère pas assez. Je ne sais pas combien de temps a duré ce jeu, mais je l'ai vécu comme un calvaire, une éternité.

 

Ensuite, nous sommes passés à des sprints. Différents thèmes et mini-parcours, pendant quelques minutes. Tranquillement, sans trop forcer. Ca m'a fait du bien.

 

Puis Bush a mis en place un exercice avec des duels, deux joueurs qui attaquent, avec le ballon, qui doivent passer deux défenseurs et aller marquer face au gardien. Tout de suite, ça allait mieux. Etant du côté des attaquants avec, à chaque fois, des partenaires différents, nous avons marqué à chaque fois ou presque. Je me suis très bien senti, techniquement et physiquement, sur chaque passage. Buts, passes millimétrées entre les défenseurs pour mon partenaire... Je me suis moi-même surpris. Vint ensuite un exercice difficile à décrire, mais mettant en jeu différentes phases. Passes, dribbles en un contre un, centres et tirs aux buts. Là encore, j'ai été vraiment bon. J'ai remporté presque tous mes duels. Passements de jambes, petits ponts, crochets... Je me suis à nouveau étonné moi-même et là, pour le coup, je ne suis pas passé inaperçu. Chaque passage était pour moi un régal et mon niveau de confiance est grimpé en flèche. Un seul hic... La douleur aux adducteurs a commencé à apparaître et à grandir au fur et à mesure que j'accélérais et frappait aux buts... Mais il était hors de question pour moi d'arrêter.

 

Nous avons terminé la séance par une opposition, qui n'a pas duré assez longtemps pour me permettre de me distinguer à nouveau.

 

Avant de rentrer aux vestiaires, Bush nous a réuni sur le terrain pour un petit speech d'avant-match et pour convoquer le groupe qui jouera dimanche. Pour moi, ce sera la réserve... Nous avons des problèmes d'effectifs : beaucoup de gars n'ont pas encore leur licence et l'équipe réserve a donc besoin de joueurs. La décision de m'envoyer moi plutôt qu'un autre qui a commencé la préparation avant moi est normale et largement compréhensible.

 

C'est tout de même une légère déception, mais ce n'est qu'un contretemps. Je sais, de toutes manières, que je ne parviendrai pas à jouer 90 minutes avec mon adducteur. L'équipe première attendra et j'ai pris ma décision : je joue dimanche puis je me repose les deux semaines nécessaires pour récupérer d'un claquage. Je veux pouvoir jouer à 100%, sans retenue. Sinon, c'est encore plus frustrant. Et puis, maintenant que j'ai vu le niveau des autres, j'en suis persuadé : une fois que j'aurai fait ma place en A, je ne la quitterai plus. Cela ne dépendra, en tous cas, que de moi.

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 23:43

Grève. Bloqué au taf, dans le fin fond des Yvelines. Pas d'entraînement pour moi ce soir.  

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5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 23:40

En prévenant Aldo, l'entraîneur de la réserve, de mon absence à l'entraînement de jeudi, celui-ci m'a quand même demandé de venir dimanche. Sans trop d'espoir, je lui ai dit que je serai là, avec l'idée de faire quelques tours de terrain sur un rythme léger pendant la rencontre. J'ai quand même pris mes chaussettes aux couleurs du club. Après tout, j'ai une folle envie de jouer et il ne coûte rien de m'échauffer avec l'équipe et de m'arrêter en cas de douleur.

 

Ainsi, nous sommes une quinzaine de joueurs : les retardataires, qui se sont entraînés toute la semaine avec Aldo, ainsi que quelques joueurs évincés du groupe principal. Celui-ci affronte au même moment l'équipe première du SCP.

 

Sans surprise, je suis titularisé au poste de milieu défensif dans un 4-4-2 classique : une défense avec un libéro (Rani à droite, Jo à gauche, Karl en stoppeur et capitaine, Steeve en libéro), deux milieux défensifs (François et moi), deux ailiers (Ken à droite, Kumani à gauche) et deux attaquants (Moussa et Nasser). Jouer avec François au milieu n'est pas de tout repos. Celui-ci ne cesse de râler et critiquer ses coéquipiers sans jamais se donner à 100%. Son jeu de passes est de qualité mais sa mentalité laisse à désirer. Ken, à droite, est un de mes fidèles équipiers, même s'il n'est pas toujours très concentré. Kumani est un nouveau, je ne le connais pas du tout. Il semble avoir un bon pied gauche. Devant, Moussa était notre meilleur buteur l'an dernier en équipe première, vif, rapide et endurant, tandis que Nasser est un excellent technicien qui ne fait pas toujours les bons choix.

 

Je m'échauffe très progressivement, évitant tout appui brusque sur ma jambe droite. La chaleur et mon traitement intensif au Lumbalgine font le reste. A ma grande surprise, je ne ressens strictement aucune douleur, y compris lorsque j'accélère.

 

Le match débute et après une minute de jeu, Moussa déborde et centre dans l'axe. Je suis à la réception de ce ballon à mi-hauteur, contrôle parfaitement et élimine deux joueurs, avant de me retrouver seul face au gardien. Je m'applique pour placer le ballon, sans lever la tête, mais mon plat du pied gauche passe à un bon mètre du poteau, alors que j'étais au niveau du point de penalty... Un raté incroyable ! Mais je le prends à la rigolade et me remet dans la partie. Rien de grave, même si je n'aurais pas pu mieux commencer ma saison. Mais après tout, ce n'est qu'un match amical. Deux minutes plus tard, c'est Nasser qui se retrouve seul face au gardien... L'occasion est encore plus franche et son raté tout aussi surprenant. Tout comme moi, il parvient à tirer à côté.

 

Après ces débuts tonitruants, nos adversaires rentrent  dans la partie et nous proposent une opposition un peu plus sérieuse. La lutte est serrée, au milieu. Je récupère pas mal de ballons et reste propre dans la transmission. Mais sans surprise, François ne se tue pas à la tâche et je dois redoubler d'efforts pour combler les brèches au milieu. Sur un coup franc direct et une belle bourde de notre gardien, le SCP ouvre la marque. Mais quelques minutes plus tard, Karl leur rend la pareille, avec un superbe coup franc du gauche dans la lucarne. 1-1. Au bout d'une vingtaine de minutes et un match équilibré, Aldo effectue quelques changements. François cède sa place et Ken passe en 6 à mes côtés. Les deux attaquants sont remplacés aussi et sur notre première offensive consécutive à ces changements, je délivre une belle passe décisive à Stéphane, un nouveau, qui vient de rentrer en attaque et se fait un plaisir de nous donner l'avantage d'une belle frappe placée sous la barre. Nous menons, mais les dix dernières minutes sont difficiles. Physiquement, j'ai beaucoup de mal. Sur un corner adverse, je ne pends aucun joueur au marquage, par flemme et manque de motivation pour ce match amical. Ils profitent de ces largesses pour égaliser. 2-2, c'est le score à la mi-temps.

 

Après les quinze minutes de repos, je décide de ne pas reprendre la partie. Quinze minutes, c'est suffisant pour les muscles pour refroidir et les risques de claquage sont accrus. 45 minutes, c'est suffisant et malgré la fatigue en fin de période, j'ai beaucoup couru et bien travaillé. J'assiste à la déroute  de mon équipe du banc de touche. Nous encaissons trois buts, mais l'équipe est totalement désorganisée. Aucun véritable milieu défensif, plusieurs joueurs ne jouant pas à leur poste, Aldo n'avait pas vraiment les moyens de faire quelque chose. Moussa réduira la marque en fin de partie et nous perdons finalement 5-3. Mais je suis plutôt satisfait. Soulagé car j'ai pu jouer sans retenue et rassuré par mon niveau de jeu. D'autant plus qu'à la fin du match, les joueurs de l'équipe première sont revenus de leur match. Et d'après les échos, il manque vraiment un milieu défensif. A priori, j'ai un coup à jouer et une chance de prétendre à une place de titulaire dimanche prochain, en équipe première. A moi de faire ce qu'il faut dans la semaine à venir pour y parvenir.

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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 23:40

Aujourd'hui, troisième entraînement de la semaine. Et malheureusement, il se déroule sans moi. En effet, une légère douleur à l'adducteur droit est apparue hier soir, en rentrant chez moi après l'entraînement. Celle-ci s'est soudainement intensifiée en début d'après-midi, après avoir passé environ trois heures assis, pour un entretien d'embauche. Une légère décharge électrique à chaque pas. En gros, je me suis claqué. Ca m'arrive, environ une fois par an. L'an dernier, c'était juste avant le dernier match de la saison et un tournoi à Prague. Là, c'est à dix jours du premier match de championnat. Pour moi, c'est dramatique. Un claquage, c'est deux semaines de repos complet. Du coup, mes deux entraînements n'ont servi à rien. En plus de rater le premier match de championnat, au moins, je devrai repartir de zéro dans ma préparation physique. Quelle malchance et quel gâchis.

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